mardi 17 septembre 2013

Une forme de vie

Résumé :


Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau.


A. N.














Mon avis :

Je pense qu'il est inutile de présenter Amélie Nothomb, qui est une auteur très connue et à succès et publie chaque année un nouveau roman. Avant ce livre, j'avais déjà deux livres d'elle : Barbe Bleue, paru l'an dernier et Stupeur et tremblements que j'avais bien apprécié.

Cette phrase de la quatrième de couverture ne résumé que très peu l'histoire de ce roman. Comme il l'est indiqué, ce livre est un roman épistolaire, constitué de lettres. Cependant, ce livre n'est pas seulement constitué de lettres, il a aussi des commentaires d'Amélie Nothomb sur ces échanges. Les échanges se font entre Melvin Mapple, soldat américain en Irak et elle-même. Au début, Amélie ne comprend pas pourquoi un soldat américain s'adresse à elle qui n'est que très peu connue aux Etats-Unis, encore plus étrange, il lui dit qu'il pense qu'elle pourrait l'aider, le comprendre. Intriguée, Amélie lui répond.
Au fur et à mesure de cet échange épistolaire, on en apprend de plus en plus sur ce soldat et notamment sur de nombreux aspects de sa vie et en Irak, ainsi que son obésité.
Cet échange épistolaire entre ces deux personnages va durer environ un an avec de multiples rebondissements, mais je n'en dit pas plus, car c'est un petit livre, et je ne voudrais pas tout dévoiler.

Une forme de vie est un livre qui se lit vraiment facilement et rapidement. J'ai pour ma part, bien aimé le fait que ce soit un échange épistolaire, car j'aime beaucoup ce genre de roman. Le seul petit bémol de ma lecture a été que l'on m'avait déjà raconté l'histoire ainsi je savais d'avance les événements qui allaient se produire. Malgré tout ce livre n'a pas été une lecture déplaisante.

lundi 9 septembre 2013

Paradise

Résumé :
 
Les plus belles histoires d'amour arrivent souvent par accident...
 
Un an après l'accident qui a failli lui coûter la vie, Maggie peut enfin retourner au lycée. Hélas, elle a perdu toute confiance en elle et semble incapable de retrouver sa joie de vivre. Car tout, dans la petite ville de Paradise, lui rappelle les conséquences du drame. Un garçon, pourtant, semble décidé à entrer dans sa vie. Un garçon qu'a priori, Maggie aurait préféré oublier... 

Qu'elle le veuille ou non, leurs destins sont liés. 
Pour le pire et pour le meilleur !


Mon avis :


Après avoir beaucoup aimé Irrésistible Attraction de Simone Elkeles, j'ai acheté sa suite Irrésistible Attraction ( que j'ai cependant moins aimé ) ainsi que Paradise, afin de découvrir une autre saga de cette auteure. C'était donc sans réel appréhension que j'avais commencé la lecture de ce roman.

Dans Paradise, on suit deux personnages, Maggie et Caleb. Un chapitre du livre est sur Maggie, de son point de vie et l'autre sur Caleb. Maggie est une adolescente dont la vie a été bousculée après un accident de voiture qui lui a abimé les jambes. Cet accident de voiture a été provoqué par Caleb, qui était en état d'ivresse et s'est enfui après l'accident. Caleb, qui à cause de cet accident a été en prison. Le roman commence avant la rentrée scolaire, Caleb vient de sortir de prison et lui et Maggie vont tous les deux retourner en cours.
Je ne vais pas trop m'attarder sur la suite de l'histoire pour ne pas spoiler mais juste dire que l'on suit donc ces deux personnages qu'à première vue tout oppose, mais finalement pas tant que ça...

C'est une histoire plutôt sympathique à lire, le livre se lit facilement et on a envie de connaître la suite des événements mais j'ai trouvé que beaucoup de choses étaient bien trop prévisibles... Heureusement un détail survenant pendant le roman m'empêche de dire que ce roman était prévisible dans son intégralité. 
La fin quant à elle n'était pas non plus prévisible, puisqu'il y a un retournement de situation qui donne enfin un peu d'action au roman.  
Je suis donc un peu déçue de cette lecture qui me semble être un roman plus pour les jeunes adolescents, cependant je ne déciderais de cela qu'après avoir vu la suite, Retour à Paradise, pour voir comment les événements se terminent. Malgré tout, ce n'est pas un mauvais roman, il reste distrayant et est agréable pour passer un moment sans se prendre la tête.



mercredi 4 septembre 2013

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Résumé :

Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche.
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d’autres pays.
C’est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.
Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde entier.


Mon avis :


Ce livre est un classique de la littérature américaine. J'ai acheté ce livre pour cette renommée, afin de me faire ma propre opinion sur ce roman, bien que le résumé ne me tentait pas plus que ça, même si j'avais lu beaucoup d'avis positifs sur ce livre. J'ai dû le sortir de ma pile à lire, car c'est un livre qu'il me fallait lire pour les cours.

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est très bien résumé sans trop rentrer dans les détails par la 4ème de couverture, mise ci-dessus. En effet, on suit les aventures de Scout ainsi que son frère Jem dont la vie va être différente, bousculer, lorsque leur père Atticus Finch qui est avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une femme Blanche. Cette intrigue n'est pas présente dès le début du roman. En effet, au début de l'histoire, ce sont les aventures de Scout, son frère Jem ainsi que leur ami Dill qui sont racontés telle que leur curiosité à propos de leur voisin Boo Radley, qu'ils n'ont jamais vu, car il n'est jamais sorti de chez lui et à propos duquel beaucoup de rumeurs circulent... Les enfants vont donc tenter de faire sortir cet homme de chez lui puisque les raisons pour lesquels il reste enfermé chez lui les intriguent vraiment. 
Ensuite, vient l'événement majeur du roman où leur père est commis d'office pour défendre Tom Robinson. 
C'est un livre très facile à lire, ce qui est notamment lié au fait que la narratrice de l'histoire est Scout, une petite fille qui n'a même pas dix ans. Les événements se font suite et tout cela est narré par Scout avec beaucoup d'aisance et d'humour, ce qui rend la lecture fluide. Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur aborde de nombreux sujets notamment sur l'Amérique des années 1930 très intéressants, ce qui en fait un livre bon à étudier et dont la lecture ne laisse pas indifférent. 

Malgré ma réticence à lire ce roman au début, je me suis rapidement fait prendre dans l'histoire et je l'ai lu très vite car il se trouve être réellement captivant, mais aussi très réaliste...